Une annexe : Glissé sous la glycine

Une chambre et une terrasse organiques ont littéralement poussé sous la glycine agrippée à l’arrière de sa maison. Tout en respectant un patrimoine centenaire, l’architecte Jean-Marie Dethier a signé une ode à la verdurisation des villes. Et un espace intime d’une vraie poésie.

A l’arrière d’une maison de maître classique, l’architecte Jean-Marie Dethier et son épouse ont laissé leur jardin pousser librement. Ensuite, l’architecte y a érigé une nouvelle annexe, composée d’une terrasse couverte sur pilotis, surmontée d’une chambre entièrement vitrée. La glycine qui grimpait sur la façade a été détachée puis fixée sur un fin lattis de bois séparé des parois vitrées.

La chambre verte

Généreusement vitrée sur deux de ses côtés, la chambre a été conçue comme un belvédère avec vue sur le jardin.  Assez étroite, la pièce s’étend en longueur : ce qui a permis de créer un petit coin lecture avec une chaise d’Harry Bertoia (Knoll). Le lattis extérieur auquel a été fixé la glycine crée un filtre protecteur tout autour de la chambre. Le calepinage des lattes en bois évoque l’architecture japonaise.

Belvédère

Pour optimiser l’utilisation de l’espace dans cette pièce étroite, l’architecte a conçu un lit doté de nombreux rangements : livres à l’avant et dressing à l’arrière. On profite d’autant plus du lien avec l’extérieur.

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Texte Jean-Michel Leclercq photos et stylisme Caroline Dethier